Née en 1993 à Brive-la-Gaillarde en Corrèze, j’ai ensuite fait mes études à Paris avant de m’installer dans les Alpes.
Je vous raconte ici comment je suis devenue rédactrice web freelance et créatrice de la maison d’édition Les Dirtbags.
En juillet 2017, mon diplôme de Sciences Po en poche, je quitte Paris pour m’installer à Chambéry. Dès mon installation en Savoie, je décide de me lancer en tant que rédactrice web freelance.
Je travaille notamment pour des agences de com qui ont besoin de freelances pour compléter leur flotte de rédacteurs.
Le lundi, j’écris pour une marque de dentifrice.
Le mercredi, pour un créateur de sacs de voyage.
Et le vendredi, pour un directeur de théâtre…
Les sujets sont trop variés pour que je développe une expertise métier, si précieuse en rédaction web. Je perds beaucoup de temps à faire des recherches et, malgré tous mes efforts, mes articles ont du mal à sortir du lot.
Je sens qu’il me manque quelque chose pour m’épanouir professionnellement et je traverse une phase de doute concernant la suite…
Plus mon métier perd de sa saveur, plus je passe du temps en montagne. S’en suivent donc des dizaines de sorties, principalement en ski de randonnée, mais aussi en escalade et en alpinisme. Grâce aux cycles de formation du Club Alpin de Chambéry (et à l’aide de quelques copains très patients), je deviens peu à peu autonome en montagne.
Je prends goût aux bambées dans les Écrins, aux cordées qui respectent les temps du topo, aux grandes voies à l’automne dans les Calanques, aux cordes lovées avec amour et aux BERA dociles les jours de beaux temps.
À la fin de l’année 2019, l’alpinisme et le ski de randonnée ont pris suffisamment de place dans mon quotidien pour que ce soit une évidence : je souhaite réunir mon expérience de rédactrice web freelance et ma connaissance des sports de montagne.
La communication et le marketing sont des sujets vastes, et il existe mille manières d’accompagner une entreprise pour l’aider à gagner en visibilité.
Mais le référencement « naturel » (pas parce qu’il est « élevé en plein air », mais parce qu’il s’oppose au référencement payant) me plait pour 2 raisons…
– D’une part, contrairement aux réseaux sociaux et à la publicité, c’est un investissement qui apporte du trafic sur un site pendant des années, même si on arrête d’y investir du temps et de l’argent. Un texte pour le SEO est comme une bonne bouteille de vin qu’on laisse vieillir en cave. Sa valeur s’accroît avec le temps, sans qu’on y touche. La seule contrainte est de mettre une bonne bouteille à la cave, car une piquette restera une piquette (le temps ne fait rien à l’affaire). C’est la même chose pour un article.
– D’autre part, la rédaction de contenu pour le SEO est le canal de communication parfait quand on aime écrire et par là : raconter des histoires et transmettre des connaissances… Le référencement dans Google fait bon ménage avec les contenus intemporels et durables, c’est-à-dire des contenus qui restent pertinents et utiles indéfiniment.
La montagne et l’écriture entretiennent un lien étroit. Il suffit pour s’en convaincre de regarder les étagères des refuges ornées des livres rouges des Éditions Guérin-Paulsen. Des premiers récits d’explorateurs, des pôles ou de l’altitude, aux récits de vie en passant par les chroniques humoristiques d’un Sapin-Dufour, la montagne se vit et se lit.
Bien que la rédaction web diffère de la littérature, elle me permet de concilier mes deux violons d’Ingres : l’écriture et la montagne.
Une fois mes missions pour mes clients terminées, je m’occupe des Carnets Montagne ou bien j’écris pour moi, dans mes carnets de voyage à la cime.